Aux Viviers de Penfoulic à La Forêt-Fouesnant (29)

Le 12/09/2018 à 10:04 par La Rédaction

 

À proximité de Concarneau, dans un secteur fréquenté toute l’année tant par les estivants que les sud Finistériens, les Viviers de Penfoulic valorisent par la vente directe leur propre production comme celle de pêcheurs et conchyliculteurs bretons.

 

Aux Viviers
de Penfoulic

Route de Beg An Aer
La Forêt-Fouesnant

Une salariée permanente
+ saisonniers(été et décembre)
CA :
247 000 € en 2015
Surface :
200 m2 + 40 m²
d’espace dégustation

 

 

/tl_files/_media/redaction/1-Actualites/Nominations/2018/201809/02_viviersdePenfoulic.jpgL’essentiel des huîtres est acheté chez Jean-Noël et Tifenn Yvon,
à Locoal-Mendon, dans le Morbihan.
Des diploïdes nées en mer, délaitées naturellement l’été, dans les viviers de Penfoulic,
par choc thermique.
Pour 8 euros, six huîtres n° 3 avec citron et vinaigre d’échalote et un verre de Muscadet offert.
Les Parisiens hallucinent !
On peut y ajouter des palourdes roses des Glénan, à 7 euros/kg, plus 2 euros/kg pour l’ouverture
des coquillages.

Après 14 ans passés aux Viviers de la Forêt, Béatrice Le Meur, originaire de Concarneau, rejoint Éric Ollivier, propriétaire du chantier de Penfoulic, qu’elle reprend en 2014. Elle donnera un coup de neuf
à ce bâtiment et à ses viviers un peu sommaires. Fabien Laupies la rejoint mi-2015, après une carrière de cadre commercial dans le mareyage. C’est à ce natif de Montpellier que l’on doit l’apparition du Picpoul de Pinet sur la carte. Un vin qui va si bien aux huîtres.

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La terrasse du chantier est vite prise d’assaut ce samedi de mi-août. Qu’importe ! Le paysage lunaire de dunes de vase, traversées par la rivière Pen al Len, permet de patienter. Face à la pointe du cap Coz, la vue est superbe.

« Bienvenue dans le plus beau lieu de travail du monde ! », s'exclame Béatrice Le Meur, la patronne du lieu, deux assiettes alléchantes dans les mains. Pas de place pour les « rahouenns » ou les râleurs. Ici, on ne peut que déguster les pieds dans le sable – voire dans l’eau à marée haute. Six tables en bois, à l’ombre des arbres, vous y invite.

Au bord de l’anse de Penfoulic, paradis des joggeurs, randonneurs et ornithologues, Béatrice et son compagnon Fabien Laupies produisent, depuis 2015, sur deux hectares de concessions, environ 10 tonnes de coques, 3 tonnes de moules en poches, 500 kg de palourdes et un peu d’huîtres. La vente directe génère plus de 60 % du chiffre d’affaires et progresse tous les ans, avec la réputation de l’établissement, dont l’activité principale demeure le négoce de crustacés et coquillages locaux. Seules les razzias des dorades, pilleurs de parcs, viennent troubler la quiétude de ce havre de paix.

Reportage : Lionel FLAGEUL

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