Courtin, conserverie au long cours

Le 15/06/2017 à 14:08 par La Rédaction

 

200 t,
c’est la production annuelle de Courtin. Des soupes de poisson, mais aussi des tartinables et plats préparés dont le confit de saint-jacques qui a fait  la réputation  de
la maison.

 

Basée depuis 1893 dans l’arrière-port de Concarneau, la conserverie Courtin a quitté fin février ses anciens ateliers pour investir une nouvelle usine non loin de là, dans la zone artisanale de Kerouel sur la commune de Trégunc. Empruntant les lignes caractéristiques d’un paquebot, le bâtiment jaune et noir mise nettement sur le développement du tourisme industriel, avec un magasin de 300 m² mais aussi un espace découverte de 200 m² en plus des 1 300 m² dédiés à la production (contre 700 m² auparavant).

Tout en maintenant ses huit sertisseuses et son autoclave, l’entreprise a modernisé ses moyens avec notamment l’achat d’une marmite vapeur de 1 500 litres.Initialement prévu en 2008 mais reporté pour cause de crise économique, ce transfert représente un investissement de 3,5 millions d’euros. Il était devenu indispensable pour accompagner l’essor de l’entreprise qui emploie actuellement une vingtaine de salariés.

« Tout en améliorant nos conditions de travail, nous avons la possibilité de multiplier au moins par trois nos capacités de production en cas de développement », résume Jean Collin qui a repris la tête de l’entreprise depuis une dizaine d’années, à la suite de son père Patrick Collin qui avait racheté l’entreprise à la famille Courtin en 2002.

À travers ses six magasins disséminés dans le Finistère, Courtin écoule les deux tiers de ses produits en vente directe. Les stocks restants sont destinés à quelques clients, distributeurs locaux comme les épiciers, mais aussi à l’export dans une vingtaine de pays.

Bertrand TARDIVEAU

 

 

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