La Criée Rennaise monte au filet

Le 16/05/2017 à 17:20 par La Rédaction

 

Chiffre d’affaires
de la Criée Rennaise :  

1,3 M€

134 t achetées
dont


58 t de coquilles
Saint-Jacques

 

Après un an d’activité, la Criée Rennaise étoffe son activité de mareyeur-grossiste en agrandissant son atelier de filetage et en installant des viviers à crustacés, le tout opérationnel avant l’été. Cette jeune entreprise de cinq salariés table sur un principe simple : acheter localement pour des clients proches, livrés en filets de première main ou en belles pièces entières. Origine Bretagne à 60 % et le reste en négoce : Florian Théfaut-Subéry, directeur du site, achète au Guilvinec, tandis que Tristan Gueneuc gère les achats à Erquy, Saint-Quay et Lorient. Tous deux pratiquent l’achat à distance mais « nous avons des yeux sur place, précisent-ils. Nous connaissons les bateaux, et en cas de doute, un coup de fil est toujours possible ».

Ils sont approvisionnés en direct entre 9 heures et jusqu’en soirée, la préparation de commandes et le filetage suivent rapidement. « Les cinq plus grosses sorties en filets portent sur le merlu, l'églefin, la raie, la lotte et le gros merlan. Avec un argument fort : nos deux fileteurs opèrent entre 17 heures et 1 heure. Pas de stock d’avance, c’est du filet minute ! », souligne Florian Théfaut-Subéry.

Les synergies avec l’entreprise familiale de gros en fruits et légumes ont joué dans le lancement de l’activité marée. À la fois pour répondre à la demande des collectivités et profiter d’une logistique commune. « Le camion qui livre en légumes les clients du Penthièvre passe à la criée d’Erquy et ramène le poisson à Rennes. La flotte de Subéry nous permet aussi de livrer en commun la marée, les fruits et les légumes, essentiellement jusqu’au sud de la Manche, en l’Ille-et-Vilaine et en Mayenne. » Référencée auprès de grands comptes (Accor, Sodexo, Restéco), la Criée Rennaise est également très présente en GMS. Les grandes surfaces régionales pèsent environ 43 % du chiffre d’affaires, suivies par les collectivités (37 %). Le reste se répartit entre les poissonneries, l’export vers la Suisse et le sud de la France.

Bruno VAUDOUR

 

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • More Networks
Copy link
Powered by Social Snap