Moule de Barfleur, trois gisements sur cinq sont ouverts

Le 09/07/2015 à 10:45 par La Rédaction

 

Moules de pêche
de l’est-Cotentin

 
5 à 8 500 t
débarquées entre juin et novembre.
Baisse prévue en 2015.

 

Réduction des surfaces exploitables : 729 ha
contre 1 350 ha l’an dernier.

 

La campagne de moule de pêche dans l’est-Cotentin a débuté le 7 juin. Une soixantaine de licenciés draguent le bivalve sur la base journalière de 360 kg par homme avec un maximum d’1,8 tonne par bateau. Selon les résultats obtenus au bout d’un mois d’exploitation, le quota pourrait passer à 2,4 tonnes. Dès à présent, les mouliers savent que 2015 sera moins généreuse que l’année passée avec une débarque d’environ 7 000 t. Trois gisements sur les cinq sont ouverts cette année suite à la campagne de prospective pilotée par le Comité régional de Basse-Normandie avec l’aide d’Ifremer.
Faute de ressource, les deux meilleurs gisements – Barfleur et Moulard – sont fermés. Restent Réville et Ravenouville où les densités sont bonnes, ainsi que Grandcamp.
Pour Éric Foucher, chargé de recherche à l’Ifremer, « c’est un peu compliqué cette année. Faute de recrutement, la pêche porte sur des reliquats de 2014. » Autrement dit, ce sont des moules de deux ans, d’environ 6 cm, que l’on retrouve sur les étals. Leur taux de chair démarre cette année autour de 25 %. « Ce qui n’est pas mal au vu des tailles. Et cela doit s’améliorer au fil des semaines. L’an dernier on est même monté à 33 % », signale Arnauld Manner, directeur de Normandie fraîcheur mer. Soumis à un cahier des charges qualité, les adhérents de l’association NFM ont débarqué 1 200 tonnes. Cette année, les professionnels soulignent la présence conséquente de coquilles ouvertes qu’il faut éliminer. Après un passage en bassin à terre, les moules dessablées sont débyssussées. Le conditionnement en sac serti par une bague maintient les moules serrées.
Sur cette base, le bivalve peut se négocier entre 1,25 et 1,45 €/kg. L’essentiel de la moule de Barfleur se consomme dans le grand ouest. Une petite partie s’expatrie dans le Languedoc et en région Paca sous la bannière de NFM.

Bruno VAUDOUR

     

 

 

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