Prix à la consommation : le poisson résiste

Le 26/03/2015 à 11:12 par La Rédaction

 

Consommation
en 2014 :

(en volume)
◗poissons frais entier : +2 %

◗découpes fraiches : -6 %

◗ crustacés frais : +5 %

 

Avec 0,5 % de hausse l’an dernier, l’inflation n’aura jamais été aussi faible en France depuis cinq ans. La baisse du prix du pétrole, des produits industriels et des prix alimentaires est à l’origine d’une décélération générale qui épargne les produits de la mer. En 2014, l’Insee enregistre une hausse de 1,7 % des prix à la consommation du poisson et des crustacés frais. Sous les criées françaises, la tendance est atténuée avec 1 % d’augmentation générale des cours. Des différences apparaissent néanmoins par familles d’espèces. Les poissons blancs et bleus augmentent à la première vente (respectivement +1 et +4 %), tandis que les poissons fins baissent légèrement (-1 %).
Sur les étals, l’évolution des prix de la marée tranche par rapport à l’univers des produits alimentaires frais où les étiquettes reculent de 4,1 %. Les fruits et légumes ont en effet souffert de l’abondance des récoltes. De son côté, la viande n’affiche qu’une très légère hausse de 0,9 %.
En GMS, les prix de la viande ont même baissé l’an dernier. À la différence des produits de la mer qui s’orientent en majorité à la hausse. En dehors des découpes de cabillaud (-4 à -5 %) et de la raie (-4 %), la plupart des espèces de poissons blancs augmentent (+1 à +7 %). Idem pour la truite (+3 %) alors que les découpes de saumon se sont stabilisées. Au rayon coquillages, la coquille Saint-Jacques entière et en noix a nettement grimpé (respectivement +14 et +6 %) et les moules augmentent aussi (+5 %).
Afin d’élargir la consommation de produits de la mer à tous les segments, poisson entier, traiteur, conserve ou surgelés, FranceAgriMer a achevé le 6 mars 2015 sa campagne de promotion sur le thème : « En frais ou déjà prêts, les produits de la mer, ils ont tout pour plaire ». Cofinancé par le Fonds européen pour la pêche (FEP), le budget de la campagne a atteint 1,5 million d’euros. Les régions sous-consommatrices de l’est, du nord et du centre ont bénéficié d’un dispositif particulier en GMS avec 800 journées d’animations.

B.V.

 

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