FLORENCE BLANCHET, « INCITER À LA CRÉATIVITÉ »

Le 22/09/2014 à 11:54 par La Rédaction

Outil de transport et support de communication, l’emballage participe à la valorisation des coquillages. Conversation avec une spécialiste de l’emballage bois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PdM : Quelle place occupe le bois dans le conditionnement des coquillages ?

Florence Blanchet : Il domine sauf pour les moules, dont le conditionnement en barquettes sous atmosphère modifiée, aptes à intégrer les circuits du sec, s’est beaucoup développé. Sans compter que le bois, notamment le contreplaqué qui permet de délivrer un message, a un coût difficile à supporter pour ce coquillage positionné sur un marché de volumes. Par contre, pour les huîtres, les palourdes, les saint-jacques etc. le bois est majoritaire. Le consommateur ne le voit pas toujours, car il s’agit d’emballages de transport que les poissonniers désolidarisent.

Matériau naturel, le bois de peuplier absorbe les écoulements d’eau, n’altère pas les produits au niveau organoleptique, aide à conserver la fraîcheur des coquillages – un point essentiel pour assurer la sécurité alimentaire. Il suit aussi la tendance écologique des démarches menées par les conchyliculteurs dans leurs établissements, puisque le peuplier est issu de forêts gérées de façon responsable. Enfin, s’il est beaucoup utilisé en bois déroulé, il peut aussi se travailler en contreplaqué et offrir ainsi un espace de communication pour évoquer les valeurs d’une entreprise, valoriser les savoir-faire d’un bassin, etc.

Quelles tendances percevez-vous ?

Avec les surmortalités d’huîtres et la hausse des prix, les demandes s’orientent sur des packs plus petits contenant 1 à 2 douzaines pour les bourriches, parfois 3 pour la période des fêtes. Mais le format quatre douzaines ne se fait plus. En parallèle on voit émerger une demande pour des 6 huîtres.

Les autres coquillages restent en packs 3 à 6 kg. Il existe aussi une demande pour des offres favorisant la découverte de produits au moment d’un apéritif. Une limite : il faut que chaque espèce dispose de son étiquette sanitaire. Au niveau des décors, le littoral nous inspire. La nouveauté vient plutôt du fait que les couvercles peuvent être utilisés comme une PLV (publicité sur lieu de vente). Nous proposons beaucoup de nouveautés, pour inciter nos clients à innover.

Céline ASTRUC

 

 
 

Sa nouveauté 2014 préférée

Le bateau présentoir, pour le partage.
Sa coque en bois peut se parer des couleurs désirées par chacun. Étanche grâce à une coque intérieure et séparable en plastique, polypropylène, 100 % recyclable et lavable, ce bateau présentoir pourra voguer, chez les particuliers, vers d’autres aventures festives. Il est le contenant idéal pour partager un plateau des plus festifs.

 
  /tl_files/_media/redaction/4-Les-pros-ont-la-parole/Regards/2014/BateauAmbi.jpg  
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • More Networks
Copy link
Powered by Social Snap