Le From Nord en pointe sur les certifications MSC

Le 20/03/2019 à 15:09 par La Rédaction

 

11,10 €

Le prix moyen en 2017 et 2018 du kilo de sole MSC vendu en criée de Boulogne, toutes tailles confondues.

 

Basé à Boulogne-sur-Mer même s'il rassemble des armements de toute la façade maritime de Dunkerque à Bayonne, le From Nord est l’organisation de producteurs française la plus engagée dans la démarche MSC. Déjà cinq des quatorze pêcheries françaises certifiées à ce jour adhèrent à l’OP. D’autres vont suivre.

La première à avoir obtenu le label est celle du lieu noir de l’armement hauturier Euronor, en mars 2010. Le cabillaud et l’églefin d’Euronor et de la Compagnie des pêches Saint-Malo ont été labellisés en avril 2012. Ces pêcheries ont été recertifiées cinq ans plus tard. Le merlan bleu d’Atlantique nord-est de la Compagnie a reçu son label en février 2016. Mais le From Nord a aussi accompagné ses pêcheurs artisans dans leurs démarches qui ont abouti à labelliser le hareng de Manche-est et mer du Nord en avril 2014, et la sole en mai 2016. « Même si nous avons autosuspendu son certificat en septembre 2018 dans la zone Ciem VII d (Manche-est) suite à un déclin du stock, précise Thierry Missonnier, directeur de l’OP, 35 de nos fileyeurs continuent de produire une sole MSC au sud de la mer du Nord (IV c). »

Pour aller plus loin, le From Nord, en partenariat avec l’Organisation des pêcheurs normands, pense s’engager dans deux Fip (Fishery improvment project). « Un travail conjoint va s’engager avec les Britanniques pour pré-évaluer la coquille Saint-Jacques en Manche-est, annonce Thierry Missonnier. De même, nous souhaitons entrer en pré-évaluation pour la plie et la raie bouclée, dont l’indice d’abondance est très bon, en Manche-est, pour le chalut de fond comme pour le filet. Car la première mission de notre OP est de travailler sur la valorisation durable de nos pêcheries. » Si le gain n’est pas toujours visible en criée pour le pêcheur, la non-certification ferme de plus en plus de marchés, notamment à l’étranger, pour le transformateur. Cela concerne toute la filière, du bateau à l’assiette, et même la valorisation des coproduits.

Benoît LOBEZ

 

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