Mai 2016 : Le regard de la rédaction sur les temps forts de l'année 2016

Le 26/04/2017 à 14:18 par La Rédaction

Le regard de la rédaction sur les temps forts de l'année 2016 :

Mai

Pêche
La sardine Céléjeanne

Proposer des sardines refroidies à cœur et conditionnées en mer pour limiter les manipulations et les risques de ruptures du froid, tout en accélérant le processus de livraison pour l’emmener plus loin dans les terres avec des conditions de fraîcheur optimales, telle est l’idée développée par l’armement Céléjeanne sur les conseils d'OSS Development. Objectif : mieux valoriser sa pêche pélagique, moins cotée que celle de bolinche.
Le comment : des traits de chalut de trois quarts d’heure maximum, un refroidissement de 14 °C à 2 °C en une heure grâce à  un passage dans une cuve d’eau réfrigérée, une mise en caisse polystyrène glacée de 4 kg à bord... Les sardines arrivées à terre sont prêtes à être expédiées.

 

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(Crédit photo : L.F.)

 

Cap fraîcheur,
un nouveau réseau

Alliance marée, l’entité commerciale du groupe Sofish, fournisseur du groupe Métro en poissons frais et saumon fumé, bâtit un réseau de poissonneries nouvelle génération. Le concept Cap fraîcheur, déjà testé à deux endroits en région parisienne, se déclinera sous peu à Paris et à Annecy, puis en 2017 dans cinq autres villes. Sur 300 m2 environ, Cap fraîcheur rassemble produits aquatiques frais, traiteur de la mer, viviers, plats cuisinés, kiosque à sushi… L’atout du concept repose aussi sur la maîtrise de la chaîne d’approvisionnement de Sofish,  qui possède aussi deux sociétés de mareyage et transformation.

 

/tl_files/_media/redaction/4-Les-pros-ont-la-parole/Regards/2017/retrospective 2016/filetH1.pngDistribution et poissonneries

Répartition des volumes de produits aquatiques frais vendus  en 2015 par circuit de distribution

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La diversité des circuits de distribution s’accentue. La part de la poissonnerie traditionnelle, avec boutiques, est tombée à 7 % des produits aquatiques frais, soit à peine plus que le hard discount et les enseignes de proximité. Heureusement, le poids des marchés reste conséquent : 12 % des volumes.

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Le SOS
des mytiliculteurs

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Coproduits

Pour la seconde année consécutive, les mytilicuteurs du Pertuis breton, de la baie de Bourgneuf, sont victimes d’une surmortalité massive dans leurs élevages. Les taux de mortalité oscillent selon les endroits de 30 à 95 %.
L’aide de 4 M€, débloquée en urgence par l’État, ne suffira pas à sauver les trésoreries de tous les mytiliculteurs touchés. Les régions viennent en appui. Quant à la recherche, elle se mobilise pour tenter d’expliquer un phénomène qui se répète.

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« Aujourd’hui, 60 % environ des coproduits collectés sont destinés à l’alimentation animale et 40 % à l’alimentation humaine. Je suis convaincu que dans quelques années la proportion s’inversera. Qu’elle devienne une protéine, un apport calcique, la matière première d’origine marine est nécessaire aux besoins d’une population mondiale en forte augmentation. (…) Nous avons investi dans Nutrifish parce que nous y croyons, mais pour atteindre le seuil de rentabilité, nous devons transformer entre 11 000 et 13 000 tonnes de matières. Des arêtes, têtes et queues traitées dans les mêmes conditions d’hygiène que les filets.»

 

Franck Gouix, Pdg de Nutrifish.

 

Concept
Jean & frères, poissonnier cuisinier

Développé par Delpierre, filiale Labeyrie, ce kiosque testé par Carrefour aux Ulis vise à dynamiser les ventes de l'offre marée traiteur grâce à l’animation apportée. Comme pour les sushis !

Sur place, une équipe recrutée par le transformateur prépare une trentaine de références telles du saumon fumé, des antipasti de la mer, des plats cuisinés, des marinades, etc. Les clients pourront par ailleurs dénicher sur le stand une quarantaine de références en libre-service, fabriquées dans les ateliers de Delpierre.

 

Retrouvez les temps forts de 2016 :

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