ROBOT : UNE INTÉGRATION INTELLIGENTE

Le 09/04/2013 à 15:26 par La Rédaction

 

« La révolution actuelle, qui permet aux robots de remonter de plus en plus en amont dans l’industrie des produits de la mer, est l’intégration de la vision. Cette avancée nous a permis de développer notre I2PS (Intelligent prehensile and packing system). Il trie des poissons par espèces et par calibre. Nous y avons intégré des réseaux de neurones, soit de l’intelligence artificielle. Avec des logiciels mathématiques et de statistiques puissants, ce type de robot est désormais capable de faire du poids cible en associant plusieurs produits pour faire une unité de vente consommateur.

Ils sont alors intégrés soit directement après l’éviscérage, pour conditionner du poisson entier, ou après une fileteuse ou trancheuse pour du filet ou de la portion. Nous avons développé l’aspect mathématique mais aussi des capteurs de pesée capables d’accepter des accélérations fortes.
Ces préhenseurs doivent être adaptés aux produits à prendre et au contexte de travail. Ils doivent aussi rester légers pour ne pas avoir d’énergie cinétique.

La partie mécanique des robots elle-même est fournie par des spécialistes (comme ABB). Leurs moteurs brushless, sans contact, réduisent l’usure mécanique tout en offrant des arbres de bras légers. Ils ont une capacité importante en nombre de coup minute, sont fiables et simples en matière de programmation.

À moyen terme, les robots pourront intégrer totalement la chaîne, en partant d’un produit brut et nu. Ils vont remonter jusqu’à la matière première. Le filetage et parage ne sont pas de notre ressort. Mais les actions sont déjà très poussées par exemple dans la découpe de viande.
Il n’y a pas de freins majeurs, hormis la taille du marché, et les volumes manquent peut-être dans le poisson. Il existe aussi une barrière psychologique, sociale, car on voit le robot comme un tueur d’emploi… alors que c’est le contraire ».

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