Pays de la Loire : des cours élevés sur le thon rouge

Le 31/10/2022 à 8:00 par La rédaction

Très prisé, le thon rouge capturé à la ligne et au chalut a connu de bons cours cet été en Pays de la Loire. Début septembre, il restait encore du poisson à pêcher sur le quota de l’OP Vendée, qui a dopé son quota initial de 55 tonnes grâce à des échanges. À la criée des Sables-d’Olonne, le poisson de ligne pêché par les palangriers de l’île d’Yeu a connu une belle progression de ses cours. L’espèce, capturée à la palangre, bénéficie de l’écolabel Pêche durable. Mais c’est aussi vraisemblablement la nature des captures qui a joué. « Les débarques de thon rouge ont été composées de plus petits poissons. Des prises plus accessibles aux poissonniers. Cela a pu jouer sur le prix moyen », analyse Sylvain Ravon, responsable de la criée sablaise.

Le Mammouth et le Marial sont les deux palangriers travaillant l’espèce à la belle saison. Depuis les restrictions pesant sur la sole, c’est devenu une saison déterminante pour ces armements. « Il faut que le poisson reste au large car nous travaillons avec une ligne de 15 milles nautiques », relève Alain Voisin, armateur du Marial. À raison de marées d’une petite semaine de pêche, les palangriers islais misent sur la sélectivité et le travail du poisson à bord. Ils ont innové cette année avec un système d’étourdissement du poisson et ciblent l’espèce dans une zone assez restreinte au large de l’Aquitaine.

Côté chalut, les premiers à armer ont été ceux de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Les paires de chalutiers de La Turballe et des Sables-d’Olonne pêchent l’espèce plutôt en prise accessoire lors de leurs marées au thon blanc. « Aujourd’hui le thon rouge est devenu une campagne phare de l’été, note le président du comité régional des pêches des Pays de la Loire, José Jouneau. C’est un marché de niche qui se développe et un produit tendance. »

 

Jean-Marie LE PROVOST

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