KERMARÉE, LES COULISSES D'UN PRIX D'ÉLITE

Le 20/05/2014 à 12:32 par La Rédaction

Il est bien loin le temps où Kermarée expédiait les huitres moules et bulots des deux producteurs qui l'on créé pour commercialiser leur production. Il s’agissait alors de conditionner en vrac et d’expédier. Au fil du temps, Kermarée a développé son activité en achetant sous criées et constituer des compléments de gammes. Puis elle a investi dans des process et des machines pour élaborer des produits transformés. « Nous avons commencé à cuire du bulot, explique Pascal Lecardonnel, le directeur. Un coquillage incontournable ici puisque la baie de Granville est la principale zone de production dans l’Hexagone. Nous avons poursuivi avec la cuisson du bigorneau, des langoustines, des pinces de tourteau… Bref tout ce qui peut agrémenter les plateaux de fruits de mer. Cela représente 5 000 à 6 000 t de produits finis à l’année. Nous travaillons surtout les apports d’une vingtaine de producteurs locaux, mais importons aussi du Royaume-Uni ».

Passé en criée, le bulot est apprécié par les Espagnols ou les Belges. Les Asiatiques apprécient les plus gros, en version décortiquée. « Il y a 10ans, on vendait 80 % en vivant. Aujourd’hui, il est valorisé : cuit, décortiqué, en barquette… »

À l’image de Kermarée, d’autres sociétés ont investi dans des outils de cuisson, de décorticage, de conditionnement en barquette. À quelques dizaines de kilomètres, à Carentan, sur la côte est, Mer et terroirs en a fait son métier. En savoir plus avec notre dossier Normandie, panier garni.

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