L’Ifremer a publié une étude sur les défis de la pêche artisanale dans les territoires d’Outre-mer, des régions où les données de pêche sont encore très lacunaires. Toutefois, il est rappelé que la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, La Réunion et Mayotte sont soumis à la PCP mais que ces flottilles (1 411 navires, dont 98 % de moins de 12 mètres) sont éligibles à des aides européennes pour le renouvellement des navires.
La pêche en Outre-mer représente 10 000 tonnes pour 42 millions d’euros, avec un surcoût par rapport aux produits importés. Hors Guyane, les espèces débarquées sont des grands pélagiques (47 % en volume), des poissons divers (41 %), des petits pélagiques (7 %) et des crustacés et gastéropodes (5 %). L’état des stocks est très variable d’un territoire à l’autre mais le principal enjeu est le manque de données pour évaluer les stocks de manière satisfaisante. Ce sont également des régions particulièrement sensibles au dérèglement climatique.
Vincent SCHUMENG