L'étau se resserre sur la noix

Comment positionner un produit aussi emblématique de la pêche artisanale que la coquille Saint-Jacques sur l’océan de noix qui inondent le marché ? Par des réponses multiples qui s’affranchissent, autant que faire se peut, de la course aux prix bas. En particulier sur la coquille décortiquée qui attire le plus de consommateurs.

Trempage : sauve qui peut !

La France interdit le gonflage à l’eau des noix de Saint-Jacques mais pas les autres pays. D’où les dérives chroniques que relèvent à la vente, les services des fraudes. Si le produit n’est plus identifié comme une noix de Saint-Jacques nature, le trempage devient possible. L’étiquetage doit mentionner alors préparation à base de noix de coquille Saint-Jacques avec le pourcentage d’eau ajoutée : subtilité réglementaire !

Sélection Bocuse

Un produit de terroir artisanal destiné aux étoilés Lyonnais, voilà comment se positionne la noix de Saint-Brieuc sélection Bocuse. Initiée par Pêcherie d’Armorique avec Homard Acadiens, la démarche s’appuie sur un cahier des charges fraîcheur très qualitatif. Aussitôt pêchées, les coquilles sont décortiquées et livrées le lendemain au client restaurateur. La sélection porte sur les plus belles noix...

Coup de froid sur les surgelés

Conséquence de la hausse des cours mondiaux ces deux dernières années, les importations françaises de scallops ont fléchi d’un millier de tonnes en 2011. Mais les fortes mortalités enregistrées au Pérou début 2012, auront un impact encore plus fort car ce pays est le premier fournisseur de scallops en France.