Sole : l’offre crée sa demande

Chaque type de sole a son marché. La pêche domine largement les apports mais l’élevage se développe. Malgré la lente érosion des débarquements sous les criées françaises, la sole reste la première espèce en valeur D’Arcachon à Dunkerque, la reine des poissons plats dépasse 10 €/kg, c’est dire son importance dans les comptes des navires français. 

Sole tricolore surgelée : bon rapport qualité prix

La sole fait très peu l’objet de retrait et la congélation est un débouché à part entière. « On ne congèle pas pour sauver la production mais parce qu’il y a un vrai marché. En particulier auprès des grandes brasseries qui recherchent un rapport qualité-prix avec une sole française » se félicite Régis Privé, Pdg d’Argis Galac Sea. Cette société de négoce lorientaise développe depuis cette année sa propre filière de sole surgelée tricolore.

Plie et flet pour le pané

Si les Français connaissent la société groenlandaise Royal Greenland pour son flétan, ils savent moins qu’en Pologne, dans l’usine de Koszalin, l’entreprise transforme les poissons plats appréciés panés en Europe. Dans l’usine de Koszalin, Royal Greenland aura transformé en 2011 près de 1 842 tonnes de flétan.

Turbot d’élevage : le boom

Le bond de l’élevage de turbot en Espagne va renforcer la concurrence entre l’aquaculture intensive, l’aquaculture labellisée et les différents turbots sauvages. On peut s’attendre à plus de 16 000 tonnes de turbot d’élevage en 2012. Soit plus du double des captures de pêche européennes qui stationnent entre 7 000 et 8 000 tonnes par an.