La Chine et ses petites mains
Les transformateurs chinois disposent d’avantages compétitifs mais la vigilance s’impose en amont car les contrôles coûtent chers. Les plus gros opérateurs semblent fiables. Traversée par le Yang Tsé, le plus long fleuve d’Asie, la région chinoise du Hubei est riche en lacs et cours d’eau. Ce potentiel aquatique en fait la principale zone de production d’écrevisses. Les autorités décident de l’ouverture après un contrôle de la qualité des eaux.
Procambarus clarkii, l'espèce industrielle
L’expansion de Procambarus clarkii ou écrevisse rouge de Louisiane, s’explique par sa grande fécondité et l’importance de sa niche écologique. Rapidement, l’espèce s’est retrouvée dans les eaux libres, colonisant les biotopes avec une rapidité impressionnante, au détriment des espèces autochtones.
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Alfocan le créatif
Leader en Europe de l’écrevisse transformée, l’Espagnol Alfocan innove pour stimuler le marché. En 2008, la société avait déjà déposé un brevet sur le conditionnement d’écrevisses sous atmosphère modifiée (DLC de 11 jours). Depuis, ses innovations se remarquent lors des Prix d’Élite de l’European Seafood Exposition à Bruxelles.
Vivante mais en sursis !
Une filière d’écrevisses vivantes existe depuis l’Arménie grâce à une logistique bien rodée. Mais le marché s’assèche… Pour mettre en place ses propres méthodes, la société luxembourgeoise crée alors sa filiale en Arménie : Dimitri LLC. Mais, face à la concurrence d’autres crustacés et à l’évolution des modes de consommation, le spécialiste a décidé de se diversifier sur l’esturgeon, sur les gros crustacés et les espèces nobles de la pêche côtière.
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