Une offre croissante

L’arrivée d’un cahier des charges commun devrait permettre à la production aquacole biologique de l’Union européenne de se développer, même si des ajustements sont encore nécessaires, notamment pour certaines productions aquacoles certifiées AB de longue date comme la P. monodon bio de Madagascar et celle du Mozambique qui ne portent pas pour l’heure le logo Euro Leaf.

Une moule bio oui, mais de bouchot

La moule de corde bio irlandaise n’aura devancé que d’une courte tête la moule de bouchot bio française. Fin 2010, Cultimer et l’un de ses producteurs, la SCEA La Bouchot des Deux Caps, à Audinghen (Pas-de-Calais) se lançaient dans l’aventure de la certification. À peine 10 mois plus tard, l’objectif était atteint. Pourquoi est-elle bio ?

Moins de saumon bio ?

Les quantités de saumon biologique auraient diminué au cours des deux dernières années. Entre autres causes : le différentiel de prix entre bio et conventionnel, moins attractif pour les producteurs, notamment en Irlande et en Ecosse. Néanmoins, la Norvège souhaite développer sa production bio, avec 5 nouvelles licences accordées.

Variations autour de la crevette

Le cahier des charges commun à l’Union européenne amènera-t-il des changements dans le monde très complexe de la crevette bio, un des plus anciens, avec les gambas bio OSO, élevées à Madagascar. Désormais 1600 tonnes sont commercilaisées et les volumes devraient rapidement monter en puissance en P. monodon comme en vanamei. Les origines varient : Indonésie, Mozambique, Equateur…