Hauts-de-France : la filière ouvre ses portes aux collégiens

Le 30/01/2023 à 14:24 par La rédaction

À Boulogne-sur-Mer, en novembre et décembre, trois journées de découverte des métiers de la filière halieutique ont été organisées à destination des collégiens pour susciter des vocations. « J’aime bien transmettre mon métier. » Ce vendredi 25 novembre, Joël Sueur, cogérant de la société MJ Marée, jouait le guide pour un groupe de collégiens venus passer une journée dans la zone Capécure de Boulogne-sur-Mer afin de rencontrer les professionnels de la filière halieutique. Au total, pendant trois jours, plusieurs sociétés de mareyage, de pêche et de transport ont ouvert leurs portes à près de 300 collégiens d’écoles locales. Ainsi, chez MJ Marée les élèves ont assisté au découpage du poisson, chez Norfrigo, ils ont vécu une immersion à – 25 °C dans la zone frigorifique et, chez Copebo, ils ont appris à fabriquer des filets de pêche.

L’évènement a été organisé par le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) des Hauts-de-France, en partenariat avec le Campus des métiers et des qualifications approvisionnement, valorisation et commercialisation des produits aquatiques de la région. Son principe est simple : à l’heure de la pénurie de main-d’œuvre, la profession souhaite faire découvrir aux jeunes une panoplie de métiers liés aux produits de la mer et à la pêche. « On montre la diversité de nos métiers avant les stages de découverte au collège pour susciter la curiosité et, pourquoi pas, des vocations », explique Antony Viera, secrétaire général du CRPMEM. Et malgré la timidité des jeunes, ça marche. Noah, 14 ans, veut devenir maçon mais, après une visite chez MJ Marée, il n’est pas contre le fait de revenir. « Pourquoi pas faire un stage ici », s’interroge-t-il à la fin de la visite.

« Ces rencontres permettent de changer l’image négative qui nous colle à la peau. On dit souvent aux enfants que s’ils ne veulent pas apprendre, ils finiront à Capécure. Pourtant, ça reste des métiers évolutifs et pas forcément plus difficiles que d’autres », souligne Joël Sueur.

 

Darianna MYSZKA

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